Selon une étude récente de l’Ifop, 86% des salariés souffrent de troubles musculo-squelettiques (TMS), comme des douleurs dorsales, des douleurs aux épaules et aux coudes, des troubles de la nuque et des douleurs articulaires. Les TMS sont causés par des facteurs tels que des mouvements répétitifs, des postures inadéquates, des charges lourdes et des vibrations. Ces troubles peuvent avoir des conséquences négatives sur la santé physique et mentale des salariés, ainsi que sur leur productivité au travail. Il est donc important pour les employeurs de mettre en place des mesures pour prévenir et gérer les TMS, comme des programmes de formation sur les bonnes pratiques de postures et des aménagements ergonomiques des postes de travail.
Il est à noter que selon cette même étude, 75% des personnes touchées attribuent leurs douleurs directement à leur activité professionnelle. Il est donc primordial pour les employeurs de prendre en compte ces données pour mettre en place des actions pour améliorer les conditions de travail et ainsi prévenir ces troubles.
Ces douleurs ont également des répercussions sur la vie sociale et même sur la vie sexuelle des personnes touchées. Les télétravailleurs sont particulièrement touchés par ces problèmes, 60% d’entre eux estiment que leur employeur ne prend pas suffisamment en compte ces douleurs et que leur entreprise ne participe pas suffisamment à l’achat de matériel ergonomique. En général, les salariés souhaitent que les entreprises financent des sièges de qualité pour les travailleurs à distance. Il est donc important pour les employeurs de prendre en compte ces données et de mettre en place des actions pour améliorer les conditions de travail et ainsi prévenir ces troubles.
