Marlène accuse l’hôpital de responsabilité dans la mort de sa fille. Elle a porté plainte contre l’établissement et une information judiciaire a été ouverte. Bien que le juge d’instruction ait rendu une ordonnance de non-lieu dans cette affaire, Marlène a décidé de contester cette décision devant la chambre de l’instruction et une audience est prévue pour jeudi. Des avis de l’Agence Régionale de Santé et de la CCI (Commission de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux) obtenus par BFMTV soutiennent cependant la position de Marlène et mettent en cause l’organisation de l’hôpital dans la mort de Kylie. Selon les rapports, Marlène est arrivée aux urgences de la maternité avec des contractions à 11h12 mais n’a été prise en charge qu’à 12h27. Le bébé a été considéré comme en danger et une césarienne a été pratiquée. Kylie est née « en état de mort apparente » et a été immédiatement transférée en réanimation néonatale.
Selon deux avis de l’Agence Régionale de Santé et de la CCI (Commission de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux), l’absence de sage-femme à l’accueil de l’hôpital de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, a empêché de diagnostiquer l’urgence de Marlène et la situation critique dans laquelle se trouvait son bébé. Marlène, enceinte de sa fille Kylie, qui ne vivra que trois jours, a porté plainte contre l’hôpital, accusé par la jeune femme d’être responsable de la mort de sa fille. Bien que le juge d’instruction ait rendu une ordonnance de non-lieu, Marlène a décidé de contester cette décision devant la chambre de l’instruction. Selon le rapport de la CCI, Marlène est arrivée aux urgences de l’hôpital à 11h12, en raison de contractions utérines, mais n’a été prise en charge qu’à 12h27, soit une attente d’1h15.
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