Si depuis le 1er août 2022, le passe sanitaire n’est plus exigé à l’entrée des hôpitaux français, peut-on encore vous demander un test de dépistage au Covid-19 avant que vous ne vous fassiez opérer ? On vous répond.
« Un test PCR positif avant intervention chirurgicale entraîne-t-il encore un report d’intervention de six semaines ? » Cette interrogation nous est posée par Claude, un lecteur.
Bonne question Claude. Effectivement, si le passe sanitaire n’est plus requis dans les établissements de santé depuis le 1er août 2022, il était auparavant nécessaire pour se rendre dans les hôpitaux. Et il pouvait aussi être demandé, à certains patients, de présenter un test négatif avant une opération ou une intervention chirurgicale. Mais est-ce toujours le cas ? Nous avons posé la question au ministère de la Santé. Ouest-France vous répond.
« Depuis le 1er août 2022, la présentation d’un passe sanitaire (test négatif de moins de 24 heures, justificatif de statut vaccinal ou certification de rétablissement ou de contre-indication) ne peut plus être exigée pour l’accès aux établissements et services de santé et médico-sociaux, que ce soit pour les patients, pour leurs accompagnants ou les visiteurs. Un test de dépistage par RT-PCR, par prélèvement nasopharyngé peut être proposé avant toute hospitalisation programmée sur décision du médecin avant une intervention médicale, mais cela ne relève pas d’une doctrine nationale », nous répond la Direction générale de la Santé (DGS).
Concrètement, Claude, il est tout à fait possible que l’on vous demande de présenter un test négatif avant une hospitalisation. Dans votre cas, si votre test est positif, votre intervention chirurgicale peut effectivement être reportée. « La nécessité et la durée du report de l’intervention après un test positif seront déterminées par le médecin », ajoute la DGS. Nous vous invitons donc à vous rapprocher de votre établissement de santé pour poser la question afin d’en savoir plus concernant votre situation, selon le type de votre opération chirurgicale.
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Quid du port du masque ?
Alors que la neuvième vague de l’épidémie de Covid-19 est toujours en progression en France, associée à une hausse des hospitalisations et des décès, le gouvernement se veut seulement incitatif sur le port du masque, pour le moment, mais des soignants, des épidémiologistes et des associations de patients le pressent de l’imposer dans les lieux clos.
Dans les établissements de santé, le port du masque peut être rendu obligatoire par le chef d’établissement pour éviter les contaminations. Et c’est d’ailleurs généralement le cas.
