Le député se manifeste dans l’affaire du chlordécone aux Antilles

 Lors de ces questions au gouvernement, le député martiniquais Jiovanny William a critiqué le gouvernement pour l’ordonnance de non-lieu rendue dans l’affaire du chlordécone aux Antilles. Le chlordécone est un pesticide qui a été utilisé dans les années 1970 et 1980 dans les cultures de bananes aux Antilles, et il a été découvert qu’il est hautement toxique et qu’il a causé des dommages importants à l’environnement et à la santé des habitants de ces îles. Jiovanny William a accusé le gouvernement de « couvrir ses erreurs » en ce qui concerne la gestion de cette affaire. Jean-François Carenco, qui était présent lors de ces questions, a répondu que des « avancées fortes ont déjà été obtenues » pour faire face à cette crise environnementale et qu’il se rendra en Martinique à partir de jeudi prochain pour en discuter davantage.

Le chlordécone est un pesticide qui a été utilisé dans les années 1970 et 1980 dans les cultures de bananes aux Antilles, malheureusement il a été découvert plus tard qu’il est hautement toxique et qu’il a causé des dommages importants à l’environnement et à la santé des habitants de ces îles. Les juges d’instruction ont prononcé un non-lieu dans l’enquête sur l’empoisonnement des Antilles au chlordécone, cette décision n’est pas comprise par la population et les élus locaux qui estiment que c’est une décision gouvernementale qui a autorisé la prorogation de l’utilisation de cette molécule. Ils demandent des réponses pour cette situation qui a causé des dommages importants.

« Vous êtes le premier maillon dans cette chaine de responsabilités, a dénoncé Jiovanny William. Cessez donc de nous dire que 92 millions [d’euros, NDLR] sur sept ans suffisent et suffiront à pallier vos responsabilités. Cessez donc de couvrir vos erreurs par des plans qui ne feront qu’attiser l’incompréhension du peuple en souffrance déjà. »

 Jiovanny William, le député martiniquais, a insisté sur l’importance de prendre en compte la gravité de la situation et de se positionner en faveur des victimes de l’empoisonnement au chlordécone. Il a demandé à ses collègues parlementaires de se montrer à la hauteur de cette situation historique et de prendre des mesures pour réparer les dommages causés par cette tragédie. Il a également demandé au gouvernement de prendre ses responsabilités en indemnifiant toute la population touchée par cette situation et de reconnaître leur souffrance. Il souligne que cette situation continue de causer des dommages physiques et psychologiques aux personnes concernées.

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