Espaces verts : un atout majeur pour une santé publique durable
Les études scientifiques sont désormais nombreuses : vivre entouré d’espaces verts améliore la santé et réduit les risques liés aux conditions environnementales extrêmes. Parcs, arbres et zones naturelles en ville ne sont pas seulement synonymes de qualité de vie : ils constituent de véritables remparts sanitaires.
Moins de maladies et une meilleure qualité de vie
Les méta-analyses convergent :
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l’abondance de verdure en milieu urbain est associée à une diminution des maladies et des décès liés aux extrêmes de température ;
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les espaces verts favorisent une meilleure santé mentale et un bien-être accru ;
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ils participent à une qualité de vie durable pour l’ensemble de la population.
Les Nations Unies rappellent d’ailleurs cet enjeu en inscrivant, dans leurs objectifs 2030, l’accès universel à des espaces verts sûrs et accessibles, notamment pour les enfants, les personnes âgées et les malades chroniques.
Le rôle face au réchauffement climatique
La question de la chaleur est centrale :
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les arbres et parcs urbains limitent les effets néfastes des températures élevées ;
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ils réduisent le risque de maladies et de décès liés à la chaleur, particulièrement dans les groupes vulnérables ;
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ils atténuent aussi les effets du stress et de l’anxiété.
Mais les chercheurs soulignent que la majorité de la mortalité liée aux températures est encore imputable au froid, un facteur à ne pas négliger dans les stratégies de santé publique.
Des inégalités à prendre en compte
Les effets protecteurs des espaces verts ne sont pas les mêmes partout :
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les populations vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire restent plus vulnérables,
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la combinaison entre pollution de l’air, statut socio-économique et manque d’espaces verts accentue les risques.
Une priorité pour les villes de demain
Si des recherches complémentaires sont encore nécessaires, une certitude s’impose :
les espaces verts urbains jouent un rôle essentiel pour protéger la santé face au changement climatique.
Les décideurs publics sont donc appelés à intégrer cette dimension dans leurs politiques d’aménagement : développer la verdure en ville, c’est investir dans la santé, la prévention et le bien-être collectif.
