Une enquête administrative d’envergure a été lancée à l’Ehpad du Marsan, un établissement situé à Mont-de-Marsan, dans les Landes, suite à des signalements de maltraitance formulés par une employée à la fin de l’année précédente. Cette procédure interne, amorcée le 3 janvier 2024, implique l’audition minutieuse de l’ensemble des 58 salariés de l’établissement.
Le déclencheur de cette enquête remonte à un témoignage initial, bien qu’il n’ait pas été détaillé publiquement. Néanmoins, son sérieux a été suffisamment avéré pour justifier une investigation approfondie. La vice-présidente du Centre intercommunal d’action sociale (CIAS) chargée de l’Ehpad a affirmé que plusieurs membres du personnel ont corroboré ces allégations, renforçant ainsi le besoin d’une enquête interne approfondie.
L’objectif principal de cette démarche est de rassembler des témoignages et des informations provenant de différentes sources, y compris les familles des résidents, afin de mener une enquête exhaustive et impartiale. Il s’agit de vérifier les allégations de maltraitance et de prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et le bien-être des résidents.
Cette enquête, prévue pour se conclure le 12 février, devrait aboutir à des conclusions sur lesquelles des actions pourront être entreprises. Ces actions pourraient varier, allant de sanctions disciplinaires à des programmes de formation et de sensibilisation visant à améliorer les pratiques professionnelles et à promouvoir une culture de bientraitance au sein de l’établissement.
Parallèlement à cette enquête, une cellule de soutien psychologique a été mise en place pour apporter un soutien aux employés et aux familles affectés pendant cette période éprouvante.
L’Ehpad du Marsan accueille actuellement 73 résidents, et les autorités compétentes, notamment l’Agence régionale de santé (ARS) et le Conseil départemental, ont été informées de la situation. À la fin de l’enquête, le procureur de la République pourrait être saisi pour décider d’engager des poursuites pénales si les allégations de maltraitance s’avèrent fondées.