Les sanctions prévues pour les soignants non vaccinés

À partir du 15 septembre, il sera possible de suspendre le «contrat de travail» d’une personne qui ne respectera pas l’obligation de se faire vacciner, a indiqué Élisabeth Borne ce mardi.

 

Pour le personnel soignant, une course contre la montre s’est engagée lundi soir. Lors de son allocution, Emmanuel Macron a en effet annoncé que «la vaccination sera rendue obligatoire» à partir du 15 septembre pour les professionnels des «hôpitaux, des cliniques, des maisons de retraite, des établissements pour personnes en situation de handicap, pour tous les professionnels ou bénévoles qui travaillent au contact des personnes âgées ou fragiles, y compris à domicile». À partir de cette date, «des contrôles seront opérés, et des sanctions seront prises», a ajouté le locataire de l’Élysée.

Sur LCI, lundi soir, le ministre de la Santé avait expliqué que les soignants qui ne seraient pas vaccinés «ne [pourront] plus travailler et ne [seront] plus payés», à partir du 15 septembre. «À compter du 15 septembre, des contrôles pourront être faits», a ajouté mardi matin Olivier Véran sur BFMTV. «Si la personne n’est pas en conformité, elle peut être mise en l’équivalent d’un congé sans solde, et, au bout d’un mois et demi, on peut engager un licenciement», a-t-il indiqué.

 

D’autres nations ont aussi fait le choix de mettre en place une procédure contraignante pour les soignants, afin de renforcer la vaccination dans ce corps de métier. C’est notamment le cas de l’Italie où un décret a été signé par Mario Draghi en avril dernier. En Europe, la Grèce planche elle aussi sur ce dossier : la vaccination sera rendue obligatoire pour les soignants à compter du 1er septembre, a annoncé hier le premier ministre, Kyriákos Mitsotákis. Dans les maisons de retraite, elle sera exigée à partir du 16 août pour les professionnels.

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