Pupille de la République, un statut particulier

Le président Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur d’un statut spécifique pour les agents du service public « mort pour le service de la République ». En cas de décès, leurs enfants pourront devenir « Pupille de la République ». C’était le souhait du député de l’Indre François Jolivet.

Pour François Jolivet, c’est un travail de plus d’un an qui est train d’aboutir. Aprés le décès en avril 2020, d’une aide soignante de l’hôpital de Châteauroux, contaminée par le Covid-19, veuve et mère de quatre enfants, le député La République En Marche de l’Indre, avait indiqué qu’il souhaitait pour les enfants des soignants victimes du Covid-19, un statut de « reconnaissance nationale » à l’image de celui de « Pupille de la Nation ».

Cet appel, pour « un statut de reconnaissance nationale pour accompagner les enfants de nos soignants morts pour la France » avait été adressé  au ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran. Quelques semaines plus tard, en mai 2020, une résolution était adoptée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale.


« Un acte de justice et de fraternité » pour Emmanuel Macron

Quelques mois plus tard,  le président Emmanuel Macron reprend l’idée du député de l’Indre. Dans une vidéo publiée sur Twitter ce vendredi, le chef de l’état dit vouloir la création d’un statut de « mort pour le service de la République » pour « les agents publics décédés dans des circonstances exceptionnelles ». Le Président de la République souhaite aussi que leurs enfants soient considérés comme pupilles de la nation : « « Notre République tiendra ses engagements envers celles et ceux qui se sont engagés pour elle. C’est un acte de justice et de fraternité » précise le chef de l’état.

L’amendement a été ajouté à une proposition de loi sur la Sécurité civile et le volontariat des sapeurs-pompiers, qui doit être examinée la semaine prochaine. Cette reconnaissance pourrait permettre notamment une prise en charge de la scolarité et des études, de la sécurité sociale… pour les enfants déclarés « Pupilles de la République ».

 

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