La santé des professionnels de soins à l’étude à l’AP-HP

Partager les expériences afin d’améliorer les stratégies de prévention envers les agents de soins, sous l’égide de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP). C’est l’objectif de la cohorte Esperes, qui va lancer sa première étude sur la vaccination contre la Covid-19.

Ce projet a été initié par plusieurs chercheurs spécialisés en santé publique. Cette cohorte sera sous la responsabilité du Pr Florence Tubach, directrice du département de santé publique, de l’unité de recherche clinique et du centre de parmaco-épidémiologie à la Pitié-Salpêtrière, ainsi que par le Dr Sandra Fournier, infectiologue et spécialiste des maladies infectieuses tropicales.

Esperes a reçu le label de « priorité nationale de recherche » par le Comité ad-hoc de pilotage national des essais thérapeutiques et autres recherches (CAPNET). Ce dernier ayant pour rôle de définir les priorités de recherche sur la Covid-19.

Une participation ouverte à tous les professionnels ou étudiants

Peuvent participer toutes « les personnes intervenant dans les établissements de santé (professionnels, soignants ou non soignants, administratifs, médico techniques et techniques, étudiants, bénévoles) », quel que soit le statut ou le métier précise l’AP-HP. Elles doivent pour cela s’inscrire sur une plate-forme sécurisée.

Une fois membre de la cohorte, chaque participant sera suivi et sollicité pour contribuer à des études thématiques, parmi lesquelles il aura le choix. . « Dans ce cadre, ils peuvent être contactés en fonction de leur profil pour répondre à des questionnaires, ou tirés au sort pour évaluer de nouvelles stratégies de prévention ou de nouvelles façons de communiquer par exemple »est-il expliqué.

Des consultations axées essentiellement sur la prévention

La toute première consultation nécessite 15 à 20 minutes de concentration. Ce temps se réduit pour les études suivantes qui sont envoyées après deux à quatre semaines après le premier questionnaire. Progressivement, les consultations seront moins fréquentes et ne dépasseront pas les 20 minutes.

Ces études se concentrent majoritairement sur la prévention pour le personnel des établissements de santé, leurs proches, leurs collègues et les patients de l’hôpital. D’autres thématiques peuvent être abordées comme la vie professionnelle, personnelle, la situation sociale.

Toutes les données sont rassemblées dans une plate-forme dédiée. Elles seront ensuite analysées en toute confidentialité, sans les coordonnées des participants. « Ces coordonnées sont quant à elles conservées dans une autre base de données, complètement cloisonnée de la première et ne serviront qu’à contacter les participants pour la recherche », explicite l’AP-HP.

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