Olivier Véran a martelé ce mardi, à l’Assemblée nationale, comme d’autres membres du gouvernement avant lui, que face à la dégradation de l’épidémie de Covid-19 en France, l’exécutif ferait tout pour éviter le tri des malades.
« Notre boussole, c’est la protection des Français ». Alors que la France a dépassé la barre des 5000 personnes en réanimation, avec 5072 patients en soins intensifs ce mardi, un chiffre inédit depuis fin mars 2020, Olivier Véran a une nouvelle fois dû défendre la politique du gouvernement, le même jour, à l’Assemblée nationale.
« Nous ne laisserons pas les hôpitaux être saturés, nous ne laisserons pas les médecins être en situation de devoir trier des malades. La protection des Français primera toujours sur toute autre conception que nous pourrions avoir », a-t-il assuré, en réaction aux critiques de l’opposition.
Le ministre des Solidarités et de la Santé a affirmé que l’exécutif suivait « le bilan au jour le jour de l’évolution du virus ». Et, si les mesures mises en place ne montrent pas d’effets, de nouvelles restrictions seront prise « pour toujours protéger les Français ».
Une ligne rouge absolue
Un peu plus tôt ce mardi, Bruno Le Maire a martelé le même message auprès de la radio RCJ, soulignant que le tri des malades était « une ligne rouge absolue ».
« Nous sommes tous touchés, bouleversés par ce que nous voyons comme témoignages de soignants, de médecins, devant les difficultés qui sont les leurs, devant l’augmentation du nombre de cas en réanimation (…) et nous voulons tout faire pour que leur situation puisse être la plus tenable possible. Il y a une ligne rouge absolue, c’est le tri des malades », a-t-il affirmé.
Face à la dégradation de l’épidémie en France, Emmanuel Macron envisage, selon nos informations, de s’exprimer dès cette semaine ou la suivante.